Nous avons rencontré pour vous Daniel Staiger, qui nous en dévoile un peu plus sur le nouveau projet WEgrid solutions.
Daniel Staiger a rejoint la société WIKA en 2011. Diplomé du département d’ingénierie de la Nordakademie à Elmshorn (Allemagne), il a ensuite travaillé dans le secteur de la transmission et de la distribution, en particulier sur les applications SF6.
Depuis, Daniel Staiger a officialisé ses efforts dans ce domaine en obtenant un diplôme en maintenance de postes de la Fondation COGE à Rio de Janeiro au Brésil en 2012 et a rejoint le CIGRE.
Daniel est resté 2 ans au Brésil, période où il a non seulement formé le personnel opérationnel local à la manipulation correcte du SF6, mais où il a également été invité à rejoindre le COBEI (Institut brésilien de normalisation), pour participer à la première norme brésilienne ABNT NBR 16238 : 2013 (Hexafluorure de soufre pour équipements électriques – Lignes directrices pour la surveillance et la maintenance).
Aujourd’hui, Daniel est basé en Allemagne et il est le responsable de la division SF6 de WIKA pour la région Europe.
Très actif dans ce domaine, il partage son temps entre son travail chez WIKA et ses activités dans des comités connexes, par exemple en tant que membre de ZVEI-AK SF6; DKE / K 182; CENELEC -TC 216 / WG 12 et IEC TC10 MT 26.
Daniel, la division SF6 de WIKA s’appelle dorénavant WEgrid solutions. Pouvez-vous nous dire pourquoi et ce que cela signifie ?
WEgrid définie l’approche WIKA vis-à-vis des réseaux électriques. 2 raisons principales nous ont poussées vers cette nouvelle approche : Tout d’abord, le nom SF6 Solutions ne couvre plus le périmètre dans lequel nous travaillons aujourd’hui compte tenu des recherches actuelles sur des gaz alternatifs. Ensuite, nous ne nous concentrons plus uniquement sur les produits et les solutions directes, mais nous étendons notre portefeuille à la protection des équipements en proposant des solutions complètes.
Vous proposez avec succès des capteurs dans ce domaine depuis des dizaines d’années déjà. Pourquoi cette étape maintenant ?
Effectivement, nous avons déjà dans notre portefeuille d‘excellents capteurs. Dans le passé, nous nous sommes concentrés sur nos compétences traditionnelles, «produire d’excellents capteurs», et nous avions décidé de laisser la gestion des équipements aux intégrateurs de systèmes. Au fil des années, nous nous sommes aperçus que les systèmes disponibles offraient principalement une plate-forme pour afficher les données. Notre nouvelle approche est très différente de cela, puisque nous voulons fournir des informations plutôt que des données brutes, et les exploiter. Au fil des années, nous avons acquis une grande expérience qui nous permet d’interpréter les données de manière à pouvoir offrir aux entreprises un système qui favorise la réduction des coûts grâce à une maintenance efficace.
Quel type d’infrastructure est-il nécessaire d’avoir ?
Notre plate-forme est modulaire. Nous pouvons tout offrir, des capteurs jusqu’aux systèmes clés en main complets. Tout ce qui est intermédiaire est également possible, en utilisant nos standards modulaires ou ceux requis par le client. Par exemple, nous pouvons travailler avec les infrastructures et centres de données internes des opérateurs ou encore afficher les informations sur une plateforme existante.
Comment gérez-vous les problèmes de sécurité informatique ?
C’est une question qui nous est effectivement fréquemment posée. Tout d’abord, je dois dire que les données que nous traitons actuellement se limitent aux informations sur le gaz lui-même. Nous ne pensons donc pas que cela soit vraiment inquiétant du point de vue de la sécurité. Mais encore une fois, nous sommes ouverts et nous pouvons utiliser les centres de données que nous proposons (ceux-ci répondent aux normes les plus strictes) ou nous pouvons aussi utiliser des serveurs localisés chez les opérateurs ou encore dans un centre de données de leur choix. Jusqu’à présent, cette flexibilité a toujours permis de trouver la meilleure solution pour l’utilisateur.